Mission

Depuis plusieurs années, l’agrile du frêne attaque progressivement des milliers de frênes de la grande région de Montréal et le nombre d’arbres abattus ne cesse de croitre. Pour l’instant, la plupart des arbres atteints sont soit transportés et utilisés comme bois de chauffage, ce qui facilite la propagation de l’agrile du frêne, ou bien réduits en copeaux de bois, un produit transformé à faible valeur ajoutée.

Face à cette problématique de l’agrile du frêne entrainant l’abattage passé, présent et futur de milliers d’arbres dans plusieurs régions du Québec, plusieurs acteurs concernés se sont réunis afin d’offrir une solution aux municipalités pour donner une seconde vie au bois tout en respectant les normes phytosanitaires pour ne pas élargir la zone de contamination.

Grâce à ce partenariat unique, le programme On Frêne! permet d’offrir plusieurs solutions, soit :

La mise en place d’une structure conjointe de gestion afin que les différents acteurs, soit le secteur forestier, les industriels et les municipalités unissent leurs efforts pour transformer le bois de frêne et lui donner une deuxième vie, dans le respect des exigences phytosanitaires.

L’accompagnement des municipalités à la mise sur pied de projets de valorisation du bois de frêne lors de la période d’abattage. Le programme offre un soutien technique aux municipalités participantes afin d’assurer la logistique entourant la valorisation de leur bois abattu. À la fin du mandat, un bilan est fourni aux autorités municipales participantes permettant ainsi d’évaluer le potentiel de valorisation selon leur région et leurs besoins.

La formation d’intervenants (arboriculteurs, dirigeants municipaux, etc.) et la sensibilisation de différents acteurs concernant les enjeux de la valorisation du bois de frêne (formation sur le façonnage du bois, site Internet, etc.).

Valoriser le frêne

La valorisation du bois consiste à transformer le bois en produit à valeur ajoutée.

Avec un bois de feuillu, comme celui du frêne, de nombreuses transformations sont possibles notamment en planche, pâtes et papiers ou panneaux, .

Par la suite, ces premiers produits dans la chaîne de transformation peuvent gagner de la valeur. Prenons l’exemple des planches : une fois celles-ci produites et vendues par la scierie, puis par le grossiste, elles peuvent être transformées en meuble grâce au travail d’un ébéniste créant ainsi une plus-value.